La Femme a toujours tenu une place d’héroïne au fil des guerres. Solide dans son corps comme dans sa tête, elle a su mener de front un travail inhabituel tout en s’occupant de ses enfants et des vieillards qu’elle avait sous son toit, des animaux, et de toute la vie extérieure à la maison que ce soit les vendanges, les semailles, la moisson, la coupe de bois…

De plus, dans le lourd conflit que nous allons évoquer, elle allait courageusement participer à l’effort de guerre en allant travailler dans les usines. Là, elle allait résister aux propos malsains des hommes qui ne comprenaient pas que les femmes, qu’ils blasonnaient de « Munitionnettes » prennent leur place et gagnent un salaire.

Combien se sont rendues indispensables auprès des hommes blessés qui tombaient comme des mouches dans les tranchées ? Ceux-ci les appréciaient tellement qu’ils les appelaient « Anges blancs », bien souvent le dernier visage féminin qui se penchait sur eux avant de mourir.