« Tout est hével. Voilà, tout est vain et poursuite du vent. Rien ne reste sous le soleil, dit l’Ecclesiaste » cite Gus dans sa version d’une histoire vieille de soixante ans.
La guerre, alors, est d’Algérie et pourtant elle retentit dans le Jura : source d’affrontements et de rencontres fatales pour ce camionneur désabusé.
Confession-vérité ou mensonge, peu importe. La richesse de ce roman noir réside dans la déconstruction des codes du genre.
L’auteur jubile, interagit avec le lecteur, le malmène et l’interpelle. Suivez-le, bonne lecture assurée.